En 1952, elle fait la connaissance de Pierre Seghers qui édite “Le vent des rues”.
En 1954 elle publie, toujours chez Seghers, “Danse du cygne noir” et se retrouve désemparée après le décès de son mari.
En 1956 elle publie “Les étoiles de novembre” préfacé par Louis Emié. Sous son influence, elle découvre l’Espagne, visite Burgos, Barcelone, Cordoue, Tolède... suivant les itinéraires de son ami et confident.
Elle retrouve l’enseignement à Mayenne où elle est professeur au collège technique puis au lycée Sevigné. Elle y enseigna le français pendant 16ans.
En 1958 parait “L’herbe et le feu”.
A Paris, elle fait la connaissance de l’homme de lettres Ladislas Gara pour lequel elle adapte en français des poèmes publiés dans “L’anthologie de la poësie hongroise”.
Toujours “hypnotisée” par l’espagne, elle publie en en 1963 “La dame d’Elche”. Pendant des années, Anne-Marie partage son temps entre Mayenne où elle enseigne, Paris où elle fréquente plusieurs cercles poétiques, la Hongrie et l’Espagne.
En 1967 elle publie “L’étoile Lucifer” et participe à la traduction de “L’anthologie de la poésie bulgare” parue chez Seghers en 1968.
En 1973, elle quitte l’enseignement pour se consacrer à ses activités de traductrice et de poète.
En 1975, Anne-Marie de Backer donne “Orties aux flammes bleues”.
De 1973 à 1978, elle réside le plus clair de son temps à Budapest. En 1979, elle publie “Oiseaux-soleil” et s’installe à Montpellier. Elle reste cependant en contact avec la Hongrie et continue d’envoyer ses traductions aux éditions Corvina.
En 1981, anne-Marie publie “Le soleil du grand vent”. Ses poèmes sont traduits en Bulgare, en hongrois et en espagnol. En 1985 parait “L’idole improvisée”.
En 1982, elle reçoit du Pen Club Magyar le grand prix de traduction pour l’ensemble de ses travaux.
Elle donne plusieurs conférences à Paris et siège au jury Louise Labé et à celui du grand pris de poésie de la ville d’Angers.
A Montpellier elle collabore au “Journal de Montpellier” et anime également une émission sur Radio Agora. Elle participe à de nombreuses manifestations artistiques et poursuit son oeuvre poétique.
Elle entreprend, avec son ami journaliste Henry-Jean Servat, un roman épistolaire à deux voix qui demeure inachevé.
En 1986, un mémoire de maîtrise de lettres modernes est consacré à la poésie d’Anne-Marie de Backer (Université Paul Valery, Montpellier).
Anne-Marie de Backer est décédée le 5 juillet 1987 à Montpellier. Selon ses voeux, ses cendres ont été dispersées dans la palmeraie d’Elche et dans les jardins de Grenade.
Texte extrait du livre de Achmy Halley “Anne-Marie de Backer fille adoptive d’un songe” avec l’aimable autorisation de l’auteur.
Achmy halley est président fondateur de la société des amis d’Anne-marie de Backer.
Ouvrage publié par le Centre d’Etudes Littéraires Françaises du XXe siècle. Université Paul Valery, Montpellier 1992.